DARK PLACES

DARK PLACES

Synopsis et détails
1985. Libby Day a huit ans lorsqu’elle assiste au meurtre de sa mère et de ses sœurs dans la ferme familiale. Son témoignage accablant désigne son frère Ben, alors âgé de seize ans, comme le meurtrier. 30 ans plus tard, un groupe d’enquêteurs amateurs appelé le Kill Club convainc Libby de se replonger dans le souvenir de cette nuit cauchemardesque. De nouvelles vérités vont émerger, remettant en cause son témoignage clé dans la condamnation de son frère.
Origine: Allociné

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Mes Impressions:
Déroutant Thriller Psychologique tout en épaisseur de par ses protagonistes; figures d’une Amérique stigmatisée . On assiste ici en fond a une chronique sociale s’étendant des annees 80 a nos jours décriant l’incidence de la précarité sur une jeunesse désoeuvrée livrée à ses démons et ses échappatoires avec toutes les relations de causes à effets que cela puisse engendrer. Un film qui joue la carte de l’inférence entre les personnages et indubitablement vis a vis du spectateur et ce jusqu’au dénouement laissant ce dernier pantois. Une réussite totale pour un film n’ayant pas débarqué avec tambour et trompette.

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BD DE RUE

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Tout est dans le Titre enfin presque….

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HISTOIRES NATURELLES

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LA PLANETE DES SINGES  – L’AFFRONTEMENT

Un pale reflet de notre temps*… que l’on soit d’un bord ou de l’autre, l’action considérée ou inconsidérée même minime d’un individu peut avoir des répercussions désastreuses au final sur l’intérêt des groupes en question qu’ils soient de bonnes intentions ou non…. Le leitmotiv récurrent du Meneur sur les Menées que ce premier soit Tyran ou non et dans le cas du Tyran effectivement on ne peut qu’approuver Einstein en ces mots « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, et par ceux qui les regardent sans rien faire. … N’est pas Chef qui veut !!! Un très bon film plein d’émotion, de valeurs et plein d’autres choses.
César aurait pu faire pâlir un Klingon car il corrobore en tout point à la maxime : « Un vrai Chef ne cherche pas le pouvoir il lui est imposé »
Le tout visuellement bien accompagne et bien filmé; mais de cela je n’en doutais pas vu le précédent volet…
Pour résumer le film : Qapla ( Réussite en Klingon)
(* tiré de l’affiche Flesh and Blood de Verhoeven)
J’ai beaucoup aimé l’Orang Outan

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AUTOUR DE  » THE FOUNTAIN  » DE DARREN ARONOFSKY

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 » Adam – Mais toi, mon premier-né, tu gardes
le silence.

Cain – Mieux vaut qu’il en soit ainsi.

Adam – Et pour quelle raison ?

Cain – Je n’ai rien à demander.

Adam – Ni rien qui mérite ta gratitude ?

Cain – Non.

Adam – N’es-tu pas vivant ?

Cain – Ne dois-je pas mourir ?

Eve – Hélas !
Les fruits de notre arbre interdit commencent
À tomber.

Adam – Et nous devons encore les rassembler.
Ô Seigneur ! Pourquoi as-tu planté l’arbre de la
connaissance ?

Cain – Et pour quelle raison n’avez-vous pas
cueilli les fruits de l’arbre de vie ?
Ainsi, peut-être, l’auriez-vous défié.

Adam – Oh ! mon fils, non !
Pas de blasphème : ce sont là les paroles du
serpent.

Cain – Et alors ?
Le serpent n’a fait que dire la vérité : c’était bel
et bien l’arbre de la connaissance ;
C’était bel et bien l’arbre de vie. Si la connaissance
est bonne et si la vie est bonne,
Comment expliquer qu’elles soient toutes deux
mauvaises ?

Eve – Mon enfant ! Tu parles comme je l’ai fait,
avant ta naissance,
Dans le péché. Qu’on m’épargne le spectacle
du malheur d’une mère reproduit en son fils.
Je me suis repentie.
Qu’on m’épargne le spectacle de ta chute au-delà
Du Paradis en proie aux mêmes pièges qui, en
Ses murs, ont perdu tes parents.
Sache te satisfaire de ce qui est. Si nous l’avions
fait.Tu serais aujourd’hui comblé. Ô, mon fils !

Adam – Nos oraisons terminées, attelons-nous
Chacun à notre tâche, non pas laborieuse, mais
Nécessaire. La terre est jeune, elle nous offre
généreusement ses fruits contre un peu de travail.

Eve – Caïn, mon fils,
Vois comme ton père est joyeux et résigné,
Et prends exemple sur lui. « 

CAIN – LORD BYRON

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BRAZIL TOMORROW WAS ANOTHER DAY ( GUEST STAR)

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« PLAYTIME, c’est Brazil de Terry Gilliam revu par Ozu. Rigueur, dépouillement et tendresse infinie. L’écran ressemble à une large fenêtre. La caméra bouge à peine. C’est le spectateur qui est invité à se déplacer dans l’image, à suivre ces touristes américains égarés dans un Paris qui ressemble au New York qu’ils viennent de quitter. Les gags du film se méritent. Il faut s’attacher à une silhouette, tendre l’oreille – la bande sonore, à nouveau, est admirable –, balayer l’écran du regard… Alors, c’est un véritable régal ! Sous le regard de Tati, les objets usuels perdent leur fonction originelle : des queues de casseroles empilées deviennent tourniquets de sortie de magasin, une vitre brisée sert de glace pilée, un lampadaire devient pilier d’autobus… Plus joli encore : un embouteillage au ralenti, sur une place circulaire, se transforme en petit carrousel de fête ! Mais le point culminant, c’est cette inauguration catastrophique d’un night-club dont les plâtres sont encore frais. Un véritable petit chef-d’œuvre dans le film. Le restaurant se remplit peu à peu tandis que les ouvriers travaillent encore, et commence alors un ballet délirant entre les clients à l’air guindé, les serveurs paniqués et le petit peuple qui travaille en coulisse.

Chaque silhouette est un régal. C’est le déhanchement très digne d’une mondaine, dont le haut talon est resté coincé entre deux dalles. C’est un portier qui continue le même geste mécanique devant les nouveaux arrivants, en tenant le bouton d’une porte vitrée… qui a volé en éclats. Ou le garçon qui sert le champagne et semble arroser les chapeaux fleuris d’une tablée de clientes… « Un film du vingt et unième siècle, écrivait Paule Sengissen lors de la sortie (Télérama, 1967), que l’on verra encore et que l’on comprendra mieux quand les nouveaux nés d’aujourd’hui auront quarante ans. »

« C’est mon film chouchou, dit Tati, le seul que la France n’a pas aimé. Ou, plus exactement, n’a pas su regarder. Vous espériez Hulot, et c’est un miroir fresque qui vous est apparu. Il fallait passer devant sans se hâter : coup d’œil à gauche, coup d’œil à droite. Profiter du ciné permanent pour détailler les personnages. Or, la France a regardé mon film comme elle visite le Louvre : un sprint devant Bruegel en disant  » Ouais « . (L’Express, août 1970) » Ruiné, le réalisateur connaît alors un enfer juridico-financier qui va durer dix ans et les négatifs de ses films sont mis sous séquestre. Durant cette période, il tourne cependant deux films pour des producteurs étrangers. Ce sera Trafic et Parade. »

EXTRAIT DU BLOG : http://www1.tfo.org/cine/blog/Jacques-Tati-LE-TRIOMPHE-DU-GESTE-ET-DU-COMIQUE-VISUEL

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